PAIX ET LIBERTE

L’idée préconçue est et sera toujours le fléau du raisonnement, car, par sa nature, elle fuit la vérité quand elle a la douleur de l’entrevoir.

Frédéric Bastiat.
Œuvres Complètes, tome V, pages 407 à 467
Deuxième partie, pages 419 à 427

La première partie du programme budgétaire de Frédéric Bastiat porte sur les recettes. Il y dénonce les taxes les plus absurdes, telle que celle sur le sel qui représente près de 60 fois le coût de production. Il est intéressant de constater que l’idée développée au XXème siècle par  Arthur Laffer selon laquelle “trop de taxe tue la taxe” apparaît déjà clairement: Frédéric Bastiat pense clairement que certaines taxes peuvent être réduites tout en augmentant le revenu y afférent pour le Trésor Public.

Il explore ainsi plusieurs aspects de revenus de l’Etat et tente de mettre en garde sur les idées préconçues qui servent d’argument aux hommes politiques pour ne pas prendre certaines décisions qui, parce qu’elles découlent d’idées nouvelles, les fait sortir de leur zone de confort alors que c’est justement parce qu’elles découlent d’idées nouvelles qu’elles peuvent pourvoir aux changements nécessaires pour sortir d’une situation sclérosée (Selon Bastiat, le gouvernement français était clairement sur le chemin de la faillite en 1849).

Autres citations choisies sous Paix et Liberté:
Pages 407 à 415 – Pages 415 à 419 – Pages 419 à 427 – Pages 427 à 439 – Pages 439 à 449 – Pages 449 à 458 – Pages 458 à 467

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