PAIX ET LIBERTE

Tout cela nous prouve que, si l’esprit des gouvernants est à la guerre, l’esprit des gouvernés est à la paix.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome V, pages 407 à 467
Cinquième partie, pages 449 à 458

Après avoir exploré les options budgétaires concernant la politique intérieure, Frédéric Bastiat se penche sur la politique extérieure. Il commence par dénoncer la course aux armements qui existe en Europe. Selon lui, c’est une source potentielle d’économies. Il est convaincu que la liberté est vecteur de paix, à l’inverse de ceux qui pensent que c’est en opprimant “l’ennemi” (que l’on se crée par l’oppression – on tourne en rond) que la paix peut-être garantie. A ceux qui pensent que les guerres napoléoniennes ont permis à la France de rayonner, il rétorque que le rayonnement intellectuel, artistique et commercial est bien plus efficace que la coercition militaire.

Il ne précise pas le degré acceptable de diminution des dépenses militaires: le message qu’il tente de faire passer, c’est que la politique extérieure doit être revue pour se baser sur une philosophie pacifique plutôt que belliqueuse. Il en profite au passage pour nous rappeler que les guerres ne sont pas celles du peuple (qui peut malheureusement être convaincu de leur nécessité comme nous le verrons en 1914) mais bien liées à l’ego des gouvernants: c’est l’objet de la citation d’aujourd’hui.

Autres citations choisies sous Paix et Liberté:
Pages 407 à 415 – Pages 415 à 419 – Pages 419 à 427 – Pages 427 à 439 – Pages 439 à 449 – Pages 449 à 458 – Pages 458 à 467

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