PAIX ET LIBERTE

Notre rôle, fort peu dispendieux, se bornera désormais à réprimer les abus, c’est-à-dire à empêcher que la liberté d’un citoyen ne s’exerce aux dépens de celle d’un autre.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome V, pages 407 à 467
Conclusion, pages 458 à 467

En conclusion, Frédéric Bastiat revient sur les grands postes du budget qu’il souhaite voir modifier en vue de rétablir la situation financière du pays. Il se lamente au passage sur la politique politicienne qui est selon lui à la source des difficultés du moment où le gouvernement se focalise sur des problématiques de pouvoir au lieu de chercher à gouverner au mieux. Cette conclusion revient également sur la politique extérieure et l’importance de la paix dans l’esprit de Bastiat, qui, comme j’ai pu le souligner précédemment en citant “Si les biens et services ne traversent pas les frontières, les soldats le feront”, est au cœur de la pensée libérale.

En fin de texte, l’éditeur a ajouté un article du 1er janvier 1849 publié dans le Journal des Débats et qui reprend l’essentiel de la position exposée dans Paix et Liberté sous la forme d’un discours d’investiture imaginaire dont est tirée la citation du jour qui résume en elle-même la politique profondément humanitaire que Frédéric Bastiat souhaite voir mettre en place, et à laquelle je rêve parfois moi-même.

Autres citations choisies sous Paix et Liberté:
Pages 407 à 415 – Pages 415 à 419 – Pages 419 à 427 – Pages 427 à 439 – Pages 439 à 449 – Pages 449 à 458 – Pages 458 à 467

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