La pierre fondamentale de mon système, me disait-il, c’est la gratuité du crédit. Si je me trompe la-dessus, le socialisme est un vrai rêve.
Pierre-Joseph Proudhon, cité par Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome V, pages 23 à 63
Introduction, pages 23 à 27
Capital et Rente est une tentative d’expliquer pourquoi les taux d’intérêts sont non seulement bénéfiques aux prêteurs mais aussi aux emprunteurs, ce qui les rend parfaitement légitimes. A l’époque, les taux nuls ou négatifs n’existaient pas mais étaient réclamés par une fange du corps politique, dont le célèbre Proudhon par qui on apprend ici que le crédit gratuit constitue la pierre angulaire de son utopie socialiste. En conséquence, Frédéric Bastiat va démontrer que le crédit ne peut pas et ne doit pas être gratuit, ce qui invalidera l’utopie socialiste.
Ne nous y trompons pas: les taux nuls ou négatifs aujourd’hui ne sont pas légitimes et n’invalident aucunement la thèse de Frédéric Bastiat dont les explications sont limpides et toujours d’actualité. Le pamphlet étant présenté en une introduction et cinq parties, ce seront cinq autres citations qui suivront, tirées de ce pamphlet absolument majeur pour comprendre le fonctionnement du capitalisme.
Autres citations choisies sous Capital et Rente:
Introduction – Section 28 à 39 – Le sac de blé – La maison – Le rabot – Section 51 à 63