Nul homme ne veut dissiper ses forces pour le plaisir de les dissiper.
Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome VI, pages 228 à 231
Harmonies Economiques, pages 228 à 255
Il est intéressant de constater que sur les six cents pages des Harmonies Economiques, Frédéric Bastiat n’en consacre que deux douzaines pour un chapitre intitulé Capital (à comparer au pavé écrit quinze ans plus tard par Karl Marx sous le même titre). C’est peut-être parce que le concept est somme toute assez simple et ne devrait pas vraiment être l’objet de controverses (ce qui, comme on peut le constater, n’empêche malheureusement pas les malentendus).
Pour introduire le concept de manière simplifiée et analyser certains attributs de la manière la plus évidente, l’introduction au chapitre nous met face à Robinson Crusoé car “les lois économiques agissent sur le même principe, qu’il s’agisse d’une nombreuse agglomération d’hommes, de deux individus, ou même d’un seul”. On pourrait penser que la citation du jour, valable en 1850, ne l’est plus à notre époque où la pratique du sport est largement répandue mais à y regarder de près, il semble bien que la pratique du sport a souvent un objectif autre que celui de s’épuiser gratuitement, généralement en rapport avec le maintien en bonne santé de l’individu (le triathlon pouvant constituer l’exception qui confirme la règle). Cependant, je pense qu’elle est toujours valable et le choix d’introduire le capital comme un moyen de diminuer l’effort en vue d’obtenir une satisfaction me semble tout à fait pertinent.
C’est le postulat qui permettra de comprendre que la formation de capital fixe bénéficie à tous: propriétaires dudit capital (capitalistes), utilisateurs dudit capital (travailleurs) ou consommateurs des produits du capital.
Autres citations choisies sous Capital:
Pages 228 à 231- Pages 231 à 235 – Pages 236 à 243 – Pages 243 à 253 – Pages 253 à 255