XVI. DE LA POPULATION

Mais l’homme est prévoyant, et c’est sa raison, sa volonté qui seules peuvent mettre un obstacle à cette progression fatale.

Thomas Robert Malthus, cité par Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome VI, page 498
Harmonies Economiques

Frédéric Bastiat n’était pas d’accord avec le résultat de l’analyse de Malthus sur la population. Par-contre, il dénonce ceux qui jettent le bébé avec l’eau du bain et explique que le constat selon lequel la population peut croître de manière géométrique comme observé aux Etats-Unis est juste puisque c’est un fait. Par la citation du jour, il montre que Malthus reconnaissait que la fatalité d’une progression géométrique de la population face à une progression arithmétique des moyens de subsistance pouvait ne pas être applicable.

Il tente ainsi de réhabiliter Malthus de qui il ne partage pas le pessimisme sur l’avenir de la population et recherche quelles sont les erreurs qu’il a faites pour y parvenir. En effet, on sait aujourd’hui que la population a considérablement augmenté (de un à huit milliards d’individus pour l’humanité) et que l’optimisme de Frédéric Bastiat à son égard était bien mieux approprié. Comme le soulignait Malthus, c’est la prévoyance de l’homme qui lui a permis de ne pas sombrer dans cette fatalité rendant impossible sa multiplication, ce qui fait l’objet de ce chapitre sur la population dont je vais tirer sept citations à portée plus universelle d’un point de vue économique.

Autres citations choisies sous De la Population:
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