IX. PROPRIETE FONCIERE.

Et moi, je crie à tue-tête: LA PROPRIÉTÉ N’EST PAS UN PRIVILÈGE.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome VI, pages 297 à 348
Harmonies Economiques, pages 297 à 300

Dans le langage courant, le mot privilège est constamment employé à tort pour signifier que quelqu’un a de la fortune (chance ou richesse). Dire de quelqu’un se trouvant dans une situation socio-professionnelle élevée qu’il est privilégié ne choque plus personne. C’est malheureux car le sens des mots est ce qui permet de communiquer, de réfléchir et de s’approcher autant que possible de la vérité.

L’abolition des privilèges en France était encore relativement fraîche quand Frédéric Bastiat a dénoncé cette erreur mise en exergue et touchant à la propriété dans son chapitre traitant de la propriété foncière. Ce qu’il dénonce dans son introduction, c’est l’erreur qu’ont fait les économistes (Smith, Say, Ricardo, etc…), les socialistes et les communistes quand ils ont cherché à comprendre ce qui justifiait la propriété foncière. Tous ont conclu par un biais ou un autre qu’il s’agissait d’un privilège, ce qui aurait permis aux communistes de tenir leur discours s’y opposant avec l’avantage de la raison.

Ce que Frédéric Bastiat va développer en présentant les positions des uns et des autres et en analysant la situation, c’est que la propriété n’est pas un privilège, ce qui est une condition sine qua non pour qu’elle puisse être légitime.

Autres citations choisies sous Propriété Foncière:
Pages 297 à 300 – Pages 300 à 307 – Pages 308 à 312 – Pages 312 à 313 – Pages 313 à 325 – Pages 325 à 329 – Pages 330 à 348

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