PROTECTIONISME ET COMMUNISME

Tout citoyen qui a créé ou acquis un produit doit avoir l’option ou de l’appliquer immédiatement à son usage, ou de le céder à quiconque, sur la surface du globe, consent à lui donner en échange l’objet qu’il préfère.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome IV, pages 505 à 546
Section 507 à 515

La citation du jour est un extrait des statuts constitutifs de l’Association du Libre-Echange dont Frédéric Bastiat était un des initiateurs. Elle permet de voir ce qu’il y a de problématique dans le protectionisme vis-à-vis du droit de propriété: si la propriété est définie par la faculté de disposer d’un bien (usus, fructus, abusus), alors toute entrave à l’échange de ce bien est une attaque contre le droit de propriété.

Après avoir mis cela au clair, il met en regard les positions d’Adolphe Billault et d’Adolphe Thiers pour montrer que si le premier s’assied avec cohérence sur le droit de propriété, le second refuse de s’asseoir dessus face aux communistes mais s’assoie dessus lorsqu’il soutient les protectionnistes. Frédéric Bastiat cherche donc à lui ouvrir les yeux sur son incohérence dans l’espoir de le rallier à la cause du libre-échange, qu’il rappelle être une cause plus philosophique que commerciale.

Autres citations choisies sous Protectionisme et Communisme:
Section 505 à 507 – Section 507 à 515 – Section 515 à 522 – Section 522 à 528 – Section 528 à 535 – Section 535 à 539 – Section 539 à 546

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