JUSTICE ET FRATERNITÉ

L’insécurité, qu’on le sache bien, est, pour les capitaux, le principal agent de la paralysation.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome IV, pages 298 à 327
Section 314 à 322

Dans cette dernière section avant de conclure, Frédéric Bastiat montre un certain nombre de problèmes qui découleraient d’un système non-libéral dont le gouvernement ne se cantonnerait pas à imposer la justice mais tenterait d’imposer la fraternité.

Un point de vue important est qu’il serait nécessairement centralisateur et conformiste, ce qui va à l’encontre de la diversité. Or la diversité est ce qui permet de confronter les idées dans la recherche de la vérité. Le gouvernement peut imposer la vérité si il la détient mais comme on n’est jamais vraiment certain de ce qu’elle est, il peut tout aussi bien imposer l’erreur. C’est un risque que les libéraux ne sont pas prêts à prendre. Je note au passage qu’au XXIème siècle, un grand nombre d’individus souhaitent le respect de la diversité (ce qui est une avancée par rapport au XIXème), mais sont encore plus véhéments quant à la nécessité d’imposer l’égalité (ce qui est contradictoire).

J’ai choisi la citation du jour en raison du bien qu’elle pourrait faire si elle était entendue de nos jours. Je suis convaincu que la situation de crise ou stagnation que nous vivons depuis 2009 est liée à la répression des taux d’intérêts par les gouvernements, ce qui crée une incertitude majeure sur l’avenir et en conséquence de quoi les investissements sont au-dessous de ce qu’ils devraient être, malgré leur faible coût. Les capitaux sont paralysés.

Autres citations choisies sous Justice et Fraternité :
Section 298 à 304 – Section 305 à 309 – Section 309 à 311  – Section 311 à 312Section 312 à 314Section 322 à 327

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