La richesse, c’est l’admirable résultat civilisateur de deux admirables agents, plus civilisateurs encore qu’elle-même: le travail et l’échange.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome V, pages 64 à 93
Section 64 à 69

Dans ce pamphlet, Frédéric Bastiat tente de montrer pourquoi penser que l’argent constitue la richesse pose de nombreux problèmes.

La citation du jour est un définition de la richesse qui est illustrée par plusieurs exemples, que ce soit “du pain pour ceux qui ont faim” ou “l’instruction”, autrement dit “l’abondance des choses”. En tout état de cause, ce n’est pas l’argent lui-même et l’erreur qui consiste à le penser conduit à des conclusions funestes, l’une étant par exemple de penser que l’économie est un jeu à sommes nulle comme ont pu le croire d’illustres penseurs par le passé.

Je note qu’à l’époque, la monnaie était métallique, ce qui présentait l’avantage de limiter certains abus de la part du gouvernement (pas tous cependant) mais cela ne constitue pas un changement aussi radical d’avec nos monnaies fiduciaires du XXIème siècle que le thème de ce pamphlet soit devenu obsolète: il est toujours d’actualité (et nous voyons encore aujourd’hui partout des gens qui pensent que la richesse, c’est l’argent – ou les actions – que possèdent les riches).

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