COBDEN ET LA LIGUE

Fonder la liberté commerciale, c’est en même temps fonder la paix universelle.

Richard Cobden, traduit par Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome III, pages 81 à 91
Manchester, octobre 1842

Nous avons ici le premier discours de Richard Cobden traduit par Frédéric Bastiat pour son recueil Cobden et la Ligue. Il fut prononcé à Manchester en octobre 1842. Dans ce discours qui rappelle la stratégie politique de la Ligue, la première partie dénonce un certain nombre d’erreurs sur les sources de difficultés économiques contemporaines. On y voit Richard Cobden défendant Robert Peel contre ses propres soutiens qui, par méprise économique, attribuent leurs malheurs aux réformes libérales qui commencent à être mises en place. Il dénonce également l’inconsistance des protectionnistes qui réclament des droits de douane en Angleterre mais se plaignent de ce que les Américains fassent la même chose alors que s’ils étaient cohérents, “ils devraient reconnaître que cette politique, qui est bonne pour nous, est bonne pour les autres”.

Je relève la citation d’aujourd’hui car elle correspond selon moi à l’essence du libéralisme selon Frédéric Bastiat qui était convaincu que l’aspect le plus noble de la cause est d’être un vecteur de paix. On peut constater ici qu’il n’était pas le seul à le penser et que Richard Cobden partageait son point de vue.

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