X. CONCURRENCE.

Je ne nie point, je ne méconnais pas et je déplore comme d’autres les douleurs que la concurrence inflige aux hommes; mais est-ce une raison pour fermer les yeux sur le bien qu’elle réalise?

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome VI, pages 349 à 387
Harmonies Economiques, pages 382 à 387

Pour conclure ce chapitre sur la concurrence, Frédéric Bastiat insiste sur le fait qu’elle est bénéfique au consommateur mais pas au producteur que nous sommes. Il nous met en garde sur les biais que l’on peut avoir, notamment du fait que l’économie a toujours mis les problèmes de production au sein de son analyse (Mises ou Hayek mettront plus tard l’échange au cœur de l’analyse). Face à une situation donnée, nous avons tous une tendance à nous focaliser sur un point, particulièrement lorsqu’il nous révolte ou nous révulse, et à oublier de prendre en compte d’autres points, en particulier ceux qui sont positifs et que l’on considèrent donc comme acquis ou naturels. Une vue d’ensemble est absolument indispensable pour qu’une analyse soit complète et que les décisions qui s’ensuivent soient le plus optimales possible.

Comme a son habitude, c’est un message d’espoir et de confiance dans l’avenir qui nous est transmis par Frédéric Bastiat qui montre au travers de la citation du jour qu’il n’est pas naïf vis-à-vis de la misère qui l’entoure mais optimiste au vu de ce qu’il observe et va à l’encontre de cette misère.

Autres citations choisies sous Concurrence:
Pages 349 à 353 – Pages 353 à 356 – Pages 356 à 364 – Pages 364 à 366 – Pages 366 à 371 – Pages 371 à 379 – Pages 379 à 382 – Pages 382 à 387

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