III. DES BESOINS DE L’HOMME.

Beaucoup d’erreurs économiques proviennent de ce que l’on considère les besoins humains comme une quantité donnée;

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome VI, pages 66 à 77
Harmonies Economiques, pages 62 à 92

De tous temps, il existe des gens qui se sentent capables de juger des besoins des autres. Que ce soit Bernie Sanders, sénateur marxisant aux Etats-Unis qui s’interrogeait sur la pertinence du nombre de déodorants au choix dans les supermarchés ou le militant écologiste qui s’insurge contre les vols intérieurs en France alors qu’il existe des lignes de chemin de fer, nous sommes confrontés régulièrement aux dictocrates en herbe qui pensent que leurs propres besoins devraient être applicables à tout un chacun.

Par ailleurs, certains ont une propension extraordinaire à mépriser les besoins matériels des autres et argumenter que seuls les besoins spirituels sont dignes d’intérêt, tout en oubliant qu’ils seraient bien incapables de se contenter eux-mêmes du “brouet noir des Spartiates ou à la pitance d’un anachorète”.

Outre l’outrecuidance de ceux qui pensent savoir mieux que quiconque ce qui est bon pour les autres, une des raisons de cet état de fait est mise au jour par la citation d’aujourd’hui. Les besoins évoluent chez chacun d’entre nous et ne peuvent donc pas être identiques à un moment donné. Ajoutons à cela le progrès qui transforme le besoin en habitude et toute la complexité qu’il peut y avoir à comprendre les besoins de l’homme apparaît.

Autres citations choisies sous Des Besoins de l’Homme:
Pages 62 à 66 – Pages 66 à 77 – Pages 77 à 90 – Pages 90 à 92

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