LA LOI

Quelle liberté, d’ailleurs, pourrait-on laisser aux hommes?

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome IV, pages 343 à 394
Section 384 à 386

C’est par une question rhétorique que Frédéric Bastiat explique la raison profonde pour laquelle les publicistes (ceux que Thomas Sowell appelle les Oints du Seigneur) cherchent à modeler la société, malgré le degré d’orgueil que cela nécessite: ils ne croient pas à la liberté.

Au passage, il note une contradiction majeure: les mêmes qui pensent profondément (souvent sans se l’avouer, il est vrai) que l’homme est incapable de prendre ses responsabilités et d’utiliser son intelligence (d’où la nécessité des lois positives) sont ceux qui plaident pour le suffrage universel. Ceci dit, c’est tant mieux car le XXème siècle nous a montré que lorsqu’ils sont cohérents et s’imposent eux-mêmes sans faire appel aux processus démocratiques, ils deviennent véritablement des monstres sanguinaires.

La question reste entière: qu’est-ce qui fait penser à ces ambitieux, prêts à imposer leur vision de ce que doit être la société, qu’ils détiennent la vérité, eux?

Autres citations choisies sous La Loi :
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