PROPRIÉTÉ ET LOI

Une fois qu’on pose en principe que le législateur est chargé d’arranger, combiner, et pétrir à son gré les personnes et les propriétés, il n’y a pas de bornes aux modes imaginables selon lesquels les personnes et les propriétés pourront être arrangées, combinées et pétries.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome IV, pages 275 à 297
Section 283 à 284

Après avoir expliqué sa différence de vues d’avec Rousseau sur l’antériorité de la propriété par rapport à la législation, Frédéric Bastiat s’attelle à en déduire les conséquences. La première d’entre elles est que si la propriété était définie par la loi, il n’y a aucune raison pour que les législateurs parviennent à se mettre d’accord sur ce qu’elle devrait être de manière pérenne.

A défaut d’une dictature tyrannique qui permettrait d’imposer une définition de la propriété, la société entrerait dans une phase d’instabilité qui ressemblerait proprement à un chaos infernal, même si le mot n’est pas lancé.

Autres citations choisies sous Propriété et Loi :
Section 275 à 277 – Section 277 à 279 – Section 279 à 283 – Section 284 à 290 – Section 290 à 297

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *