63. – LE MAIRE D’ÉNIOS.

Je disais bien, moi, que les hommes se ruineraient tous, si on les laissait libres de faire des trocs!

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome II, pages 418 à 429
Sophismes Economiques, Troisième série

Cette ébauche dénonce le protectionnisme mercantiliste grâce à la tentative infructueuse du maire d’Enios à appliquer à sa commune la politique conduite par la France. Avec beaucoup d’humour, Bastiat rapporte la conversation qu’à le maire avec le préfet, l’un et l’autre utilisant les mêmes arguments pour justifier une position opposée entre protectionnisme national et protectionnisme communal. Cela rappelle les dénonciations par Donald Boudreaux du protectionnisme aux Etats-Unis de nos jours, posant parfois la question aux New-Yorkais de la différence qu’il y a pour eux à s’engager dans une transaction commerciale avec quelqu’un au Nouveau-Mexique ou quelqu’un au Mexique.

La citation du jour relève le problème qui se trouve à la base de ces politiques néfastes, à savoir la fatuité des hommes politiques et de leurs soutiens, persuadés de savoir mieux que quiconque ce qui est bien pour eux.

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