61. – LE PETIT MANUEL DU CONSOMMATEUR OU DE TOUT LE MONDE.

Et comme chacun est seul juge du désir qu’il éprouve, de l’effort qu’on lui demande, le caractère essentiel de ces transactions c’est la liberté.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome II, pages 409 à 415
Sophismes Economiques, Troisième série

C’est au détour d’une ébauche insistant sur l’importance du point de vue du consommateur (ce qui justifie la qualification de société de consommation) que je relève la citation du jour.

Selon moi, elle met le doigt sur un des problèmes majeurs de nos sociétés aujourd’hui, à savoir l’outrecuidance d’un nombre incroyable d’individus bien intentionnés qui sont persuadés de savoir ce qui vaut mieux pour les autres. Etre seul juge de ses désirs et de ses efforts est ce qui justifie l’individualisme, à savoir, la délégation des processus décisionnels au niveau de l’individu dans la mesure du possible, et non pas l’égoïsme grossier comme le croient les détracteurs de la liberté. 

Il serait temps de réaliser que si l’individu est seul capable de juger de ses désirs et de ses efforts, cela implique de le laisser aussi libre que possible de ses choix. Réduire le nombre de dictocrates qui croient savoir mieux que moi ce que je dois faire ou penser et donc m’imposent leurs propres choix en serait la conséquence.

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