Spoliation partielle, spoliation universelle, absence de spoliation, il faut choisir. La Loi ne peut poursuivre qu’un de ces trois résultats.
Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome IV, pages 343 à 394
Section 355 à 360
Après avoir dénoncé la problématique de la légitimité de la législation, Frédéric Bastiat nous dénonce le coupable, à savoir la spoliation.
Tout en définissant la spoliation comme l’inverse de la propriété, il nous montre comment le développement de lois spoliatrices est à la source de ce problème de légitimité et de l’instabilité sociale qui en découle. Selon lui, le problème de l’ancien régime était que la spoliation était partielle, ceux ayant le pouvoir se servant de la Loi à son avantage et au détriment du peuple (ce que l’on observe aujourd’hui dans d’innombrables pays “émergents” qui n’émergent toujours pas pour cette simple raison) tandis que le problème de son temps était que ceux qui étaient auparavant écartés du pouvoir aspirent à le remplacer non pas pour supprimer la spoliation partielle qu’il exerçait mais pour la remplacer par une spoliation universelle (source de bien des maux de nos jours, après qu’ils y soient parvenus).
Ce à quoi aspire le libéralisme, c’est l’absence de spoliation, ce qui implique une réduction drastique du domaine de la Loi qui, contrairement aux rêves de beaucoup d’entre nous, ne peut pas faire le bien mais seulement limiter le mal.
Autres citations choisies sous La Loi :
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