L’ECHANGE est un droit naturel comme la PROPRIETE.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome II, pages 1 à 4
10 mai 1846

J’ai ouvert il y a trois ans le tome II des Œuvres Complètes par la fin (page 358) avec ce que David Hart a nommé la Troisième Série des Sophismes Economiques. Je vais maintenant passer au reste de ce tome que Guillaumin appelle “Le Libre-Echange” et qui s’ouvre sur la déclaration écrite le 10 mai 1846 à l’occasion de la création de l’Association pour la Liberté des Echanges, inspirée par Richard Cobden qui avait alors rencontré de francs succès Outre-Manche.

La citation d’aujourd’hui énonce le principe qui sous-tend toute la pensée de Frédéric Bastiat dans sa recherche de liberté. Il est convaincu que le droit de propriété est essentiel à l’épanouissement de l’individu et qu’il est attaqué en premier lieu par les restrictions innombrables qui sont faites à l’échange. Je note également que cette citation va permettre plus tard à Ludwig von Mises et Friedrich Hayek de noter l’importance de la catallaxie lorsqu’on aborde la science économique.

Bien entendu, il sera difficile de s’entendre avec ceux qui nient le principe du droit de propriété  malgré leur hypocrisie à l’accepter pour eux-mêmes en général.