V. D’UN PLAN DE CAMPAGNE PROPOSE A L’ASSOCIATION POUR LE LIBRE-ECHANGE

Notre arme n’est pas l’habileté, mais la raison et la bonne-foi.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome II, pages 15 à 21
14 novembre 1847

Une fois de plus et au vu de l’absence de succès marquant de l’Association pour la Liberté des Echanges, Frédéric Bastiat se voit dans l’obligation d’expliquer sa position. Ici, il répond au reproche d’être trop général plutôt que de ne s’attaquer qu’aux Maîtres de Forges.

La citation du jour insiste à nouveau sur le fait qu’il n’est pas un politicien. Il explique rapidement quelle est la différence entre la situation au Royaume-Uni justifiant l’accent mis sur les Lois Céréales et la situation en France où tous les corps de métier embrassaient le protectionnisme. Le problème français étant l’absence de soutien de l’opinion publique, il s’agissait alors de convaincre le peuple de ce que le protectionisme est néfaste pour tout le monde.

On retrouvera tout au long de ses écrits ce besoin de raisonnement et de vérité plutôt que de manipulations politiciennes, y compris lorsqu’il sera élu à la Chambre des Députés comme on peut le constater dans son discours du 17 novembre 1849 dans lequel il soutien le droit de grève.

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