On comprendrait que la richesse ne consiste ni dans le besoin, ni dans l’obstacle, mais dans la satisfaction.
Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome VI, pages 93 à 139
Harmonies Economiques, pages 135 à 139
En fin de chapitre, l’éditeur des Œuvres Complètes a ajouté cette note en forme d’épilogue sous le titre “Fatales illusions qui naissent de l’échange”.
Le point important sur lequel Bastiat se penche ici, c’est la raison pour laquelle les bénéfices de l’échange sont si mal compris et pourquoi le législateur, à peu près partout dans le monde et à toutes les époques, y porte entrave. Son hypothèse est que la société a évolué de telle manière que les hommes ne font plus le rapprochement entre les termes de l’échange, ne se rendent plus compte que les services reçus correspondent aux services rendus. Ajoutons en outre le fait que nous avons tous une fâcheuse tendance à surestimer notre propre contribution en tant que producteur et voilà que les hommes politiques peuvent flatter l’électeur en tant que producteur tout en ignorant le consommateur. Ce que Bastiat ne relève pas ici, c’est que caresser les intérêts du producteur, c’est créer des bénéfices concentrés à un coût “raisonnable” pour le producteur alors que tous les bénéfices ou coûts pour le consommateur sont diffus et donc politiquement insignifiants.
Pour asseoir son idée, Frédéric Bastiat fait de nouveau appel à Robinson Crusoé, ce qui est le meilleur moyen de faire comprendre où sont les intérêts du consommateur quand il est producteur lui-même en raison de l’absence d’échange.
Autres citations choisies sous Echange:
Pages 93 à 95 – Pages 95 à 108 – Pages 108 à 113 – Pages 113 à 118 – Pages 118 à 125 – Pages 125 à 135 – Pages 135 à 139