DISCOURS SUR L’IMPOT DES BOISSONS

J’ai vu des vignerons les jours de grêle, les jours où ils sont ruinés; ils pleurent, mais ils ne se plaignent pas au gouvernement.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome V, pages 468 à 493
Troisième partie, pages 490 à 493

La conclusion de Frédéric Bastiat est que l’Etat prend une place trop importante au sein de la société, raison pour laquelle il est gourmand en impôts et que la meilleure solution est d’en limiter les pouvoirs pour en limiter les besoins financiers. Résumée un peu plus tôt dans son discours sous la forme: “Ce pays est trop gouverné, voilà le mal”, la citation du jour montre que l’on ne peut pas tout demander au gouvernement. 

En l’occurence, il n’est pas certain qu’on puisse le porter responsable des aléas climatiques et, si ils en prend la responsabilité, il perdra toute sa crédibilité quand le peuple découvrira qu’il n’est pas en mesure de faire face aux problèmes qu’il prétend résoudre. Ce que Bastiat souligne en outre est que le peuple, libre et responsable, a qui l’on n’a pas fait des promesses idiotes, est parfaitement capable de comprendre que certaines choses ne sont pas du ressort du gouvernement.

Autres citations choisies sous Discours sur l’Impôt des Boissons:
Pages 468 à 477 – Pages 477 à 490 – Pages 490 à 493

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