XII. DROIT AU TRAVAIL, DROIT AU PROFIT.

J’ai sottement choisi une industrie qui me laisse dix pour cent de perte.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome V, pages 390 à 392
Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas.

Ce douzième et dernier texte (très court) de la série “Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas” est une dénonciation sans concessions du capitalisme de connivence que Frédéric Bastiat met sur le même plan que le socialisme  bien qu’il soit plus “raffiné”. Que ce soit sous la forme de droits de douane protecteurs ou de subventions, ce “capitalisme” qui fait payer les pertes des entrepreneurs par les contribuables ne peut se justifier que si ledit entrepreneur avait un droit au profit comme l’individu aurait un droit au travail. Par souci de cohérence, si l’un n’est pas acceptable, l’autre ne l’est pas non plus.

Une note est ajoutée au texte qui tente d’expliquer pourquoi il est possible de rencontrer cette forme de capitalisme de connivence par le fait que “le mal sera plus disséminé dans la masse et le bien plus concentré sur un point”, ce qui, rappelons-le, était noté dans la citation choisie pour l’introduction aux Sophismes Economiques à l’ouverture de ce blog.

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