Introduction à la première série des Sophismes Économiques

La protection réunit sur un point donné le bien qu’elle fait, et infuse dans la masse le mal qu’elle inflige.

Frédéric Bastiat
Sophismes Economiques, Première série, pages 1 à 4.

C’est là un des argument maintes fois répété par Milton Friedman dans sa tentative  d’expliquer les problématiques liées aux droits de douane, aux subventions et autres contraintes néfastes pour l’économie imposées par le gouvernement. L’exemple typique est la manière dont l’industrie du sucre au Etats-Unis est subventionnée qui fait que son prix est nettement plus élevé que dans le reste du monde.

Les producteurs de sucre ont tout intérêt à “investir” auprès du pouvoir politique pour bénéficier d’une protection qui va s’élever à plusieurs milliers ou dizaines de milliers de dollars par producteur de sucre (le point donné sur lequel la protection est bénéfique) tandis que les consommateurs de sucre pour qui le coût annuel de leur propre consommation est augmenté de quelques dollar n’ont aucun intérêt à se pencher sur la question (le mal se diffuse dans la masse)

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