VII. – CONTE CHINOIS.

Je vois bien qu’avant peu nous manquerons de tout, puisque nous n’aurons plus besoin de rien faire.

Frédéric Bastiat
Sophismes Economiques, Deuxième série, pages 182 à 187

C’est par cette logique douteuse que se conclut le conte chinois relatant l’histoire de Tchin et Tchan, du canal qui les reliait et de l’empereur qui le fit obstruer avec d’énormes blocs de pierre. Bastiat reprend ici sous un nouvel angle le sophisme selon lequel la richesse vient du travail fournit plutôt que de la consommation des biens et services. C’est ce sophisme à la peau dure déjà dénoncé dans le troisième pamphlet de la première série qui se trouve au cœur de notre conte.

Il est aussi intéressant de noter que, ce qui a inspiré Bastiat pour nous conter cette histoire, ce sont les justifications philanthropiques données à toutes les décisions qui ont pour conséquence d’empêcher la bonne marche de l’économie, à commencer par la douane. En ce début de XXIème siècle où la douane est responsable de moins de maux qu’à l’époque (pour l’instant: certains développements en cette année 2020 sont pour le moins inquiétants), il est possible de remplacer le mot “douane” par “réglementation” et l’actualité du conte chinois devient évidente.

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