9. ASSOCIATION POUR LA LIBERTE DES ECHANGES

L’affranchissement du commerce est une question de prospérité, de justice, d’ordre et de paix.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome VII, pages 43 à 46
Mémorial bordelais, 18 février 1846

Cet article est paru dans le Mémorial bordelais alors que se dessine la création d’une Association pour la Liberté des Echanges, inspirée par la Ligue contre les Lois Céréales en Angleterre.

La citation d’aujourd’hui introduit l’article et le résume: Frédéric Bastiat y développe les quatre points qui lui paraissent découler et justifier la liberté des échanges. Cette dernière:

  • favorise la prospérité car elle permet d’optimiser la division du travail.
  • répond au besoin de justice car elle reflète la reconnaissance du droit de propriété. Si un échange n’est pas libre, que ce soit parce qu’il est forcé ou interdit, cela signifie que l’acheteur ou le vendeur n’est pas maître de faire ce qu’il veut de sa propriété.
  • permet de remettre de l’ordre dans la société grâce à la reconnaissance de la responsabilité individuelle de chacun. Ce n’est pas au gouvernement de décider pour les propriétaires ce qu’ils sont en droit de faire avec leurs biens ou leurs bras.
  • favorise la paix: la liberté des échanges réduit considérablement les sources de conflits entre les nations (le mercantilisme et son corollaire, le colonialisme, créent des intérêts antagoniques entre les peuples), comme nous avons pu le voir avec ma citation préférée: “Si les biens et services ne traversent pas les frontières, les soldats le feront.”.

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