A quoi servirait qu’un auteur fit une découverte, si d’autres ne venaient la féconder, la rectifier au besoin, et surtout la propager?
Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome VII, pages 441 à 442
2 juillet 1850
Dans cette lettre, Frédéric Bastiat admet quelque faiblesse au pamphlet La Loi sur le point d’être publié.
Il se rassure (à juste titre) avec la citation d’aujourd’hui qui constate que la connaissance ne se trouve pas dans le vide mais est constituée d’un corpus de connaissances et d’échanges intellectuels entre contemporains mais également avec nos ancêtres et notre descendance. Il est intéressant de voir qu’il emploie le terme “féconder” qui rappelle l’expression “les idées copulent” chère à Matt Ridley qui l’utilise dans son introduction à The Rational Optimist pour décrire comment fonctionne l’innovation.