A M. LE COMTE ARRIVABENE – 2

Non seulement la Toscane, mais encore le Paradis lui-même auraient pour moi peu de charmes si je n’y rencontrais un cœur sympathique.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome VII, pages 419 à 420
28 octobre 1850

Cette deuxième lettre à Opprandino Arrivabene ne présente pas grand intérêt si ce n’est qu’elle a été écrite moins de deux mois avant la disparition de Frédéric Bastiat et annonce son départ de Pise pour Rome.

A l’époque, il souffrait tellement qu’il ne parvenait plus à travailler. Cependant, il avait encore un espoir de rentrer en France au printemps. Ce fut finalement son dernier voyage.

Je relève la citation du jour parce qu’elle illustre le fait que l’homme est un animal social et qu’il a besoin des autres pour apprécier pleinement la vie. Ça explique l’intérêt que l’on peut porter à l’économie ou à la catallaxie qui est l’un des points de vue de l’étude de l’homme en société.