LETTRE A M. GEORGE WILSON

Ma lettre prendrait des proportions inconvenantes, si je voulais y signaler tous les fruits dont le libre échange est le germe.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome III, pages 492 à 496
15 janvier 1849

Dans cette lettre à George Wilson, Frédéric Bastiat s’excuse de devoir décliner l’invitation de la Ligue pour la célébration du 1er février à Manchester.

Il en profite pour remercier le président de la Ligue pour tous les efforts accomplis en Angleterre et qui ont permis de mettre au jour un certain nombre de vérités en ce qui concerne les bienfaits du libre-échange. Après avoir noté la dignité avec laquelle la Ligue a combattu, il cite ces avancées: consolidation du droit de propriété, lumière sur “les légitimes attributions du gouvernement”, destruction de l’aphorisme “le bien de l’un, c’est le dommage de l’autre”, réformes à venir pour supprimer les colonies et diminuer le poids des forces armées, favorisant ainsi la paix dans le monde (ce qui prit malheureusement plus de temps qu’espéré, les deux guerres mondiales en sont témoin).

C’est à ce moment qu’intervient la citation d’aujourd’hui pour interrompre la liste des bienfaits du libre-échange mais on sent bien ici que ce dernier n’est pas seulement un objectif en soi mais un moyen d’améliorer le monde et les relations des individus entre eux.

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