VI. – BALANCE DU COMMERCE.

Combattre la balance du commerce, me dira-t-on, c’est combattre un moulin à vent.

Frédéric Bastiat
Sophismes Economiques, Première série, pages 52 à 57.

Rendons à César ce qui est à César. Adam Smith écrivait dès 1776 dans ses Recherches sur la Nature et les Causes de la Richesse des Nations (livre 4, chapitre 3, page 21 vol.2 traduction de 1788) : “Mais rien ne peut-être plus absurde que toute cette doctrine de la balance du commerce, sur laquelle sont fondés non seulement tous les règlements qui tendent à la restreindre , mais encore tous les autres qui tendent à la diriger.”

Malheureusement, 170 ans après Bastiat et 250 ans après Smith, une grande partie du monde et de ses hommes politiques (à commencer par le président des États-Unis en 2020) n’ont toujours pas compris le fonctionnement du commerce international et continue à penser que les exportations ont une légitimité supérieure aux importations et que, par conséquent, il importe de faire tout ce qu’il est possible de faire pour que les premières soient plus importantes que les secondes.

Pour quiconque aurait encore un doute sur l’absurdité du concept, il suffit de prendre dix minutes, lire le sixième pamphlet et entrer ainsi dans le cercle trop fermé de ceux qui comprennent…

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