CE QU’ON VOIT ET CE QU’ON NE VOIT PAS.

Souvent, plus le premier fruit d’une habitude est doux, plus les autres sont amers.

Frédéric Bastiat
Œuvres Complètes, tome V, pages 336 à 337
Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas.

C’est dans l’introduction de ce qui est peut-être la plus célèbre série de petits pamphlets de Frédéric Bastiat que je relève la citation du jour. Vont suivre une douzaine de textes dans lesquels Bastiat va développer son idée selon laquelle le bon économiste est celui qui ne se contente pas de l’effet immédiat d’une décision dans son analyse mais qui tient également compte des conséquences suivantes, accompagnées des effets de bord éventuels.

Ce thème est toujours d’une actualité brûlante, étant donné la courte vue avec laquelle les hommes politiques prennent leurs décisions, se moquant avec plus ou moins d’application des conséquences ultérieures en suivant le principe de Louis XV: “Après moi, le déluge.”

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